Navailles n’a cessé de produire et fabriquer des sièges à la main, dans son usine du Sud Ouest de la France, depuis 1966. Cette volonté de défendre un savoir-faire, une qualité de fabrication et une expertise ergonomique française est un engagement fort voulu par Christophe Michaud, le président de Navailles.
Vers une reprise?
Tous les chiffres sont actuellement dans le vert. Avec un déficit budgétaire en réduction, la reprise de l’emploi, c’est la première fois en France, depuis 2005, que nous ouvrons plus d’usines que nous en fermons. Ce sont d’excellentes nouvelles qui pourraient indiquer les premiers signes encourageants d’une reprise économique, que nous espérons durable. Mais attention, ne pas crier victoire trop tôt ! Comme le précisait le président de la République, « les gens qui pensent qu’on peut arrêter les efforts parce que ça repart ne sont pas raisonnables. Ils n’ont rien appris de la période 1998-2005 ». Pour Emmanuel Macron, « c’est précisément le moment de redonner de la compétitivité au pays, de structurer notre économie pour la rendre compétitive, de re-qualifier 2 millions de personnes qui se sont éloignées du marché de l’emploi », affirmait-t-il lors de sa conférence de Presse devant une centaines de patrons français de grandes et petites entreprises.
#ChooseFrance
L’option #ChooseFrance est la meilleure stratégie possible pour ré-industrialiser la France. Pour nous, chez Navailles, cette stratégie ne s’adresse pas uniquement aux 140 chefs de multinationales au monde, en marge du sommet de l’attractivité de la France. Loin du Château de Versailles, quotidiennement, des chefs d’entreprises font le choix délibéré de capitaliser sur le développement de l’innovation, de savoir-faire exceptionnel en maintenant une politique de l’emploi forte et performante. Cela signifie surtout refuser la délocalisation comme l’affirmait Christophe Michaud sur les réseaux sociaux :
Délocalisation = bas coûts = qualité médiocre + explosion de l'empreinte carbone + destruction de l'emploi
Cette équation, Navailles l’a toujours refusée. Toute notre histoire le confirme, nous n’avons jamais fait le choix de produire à bas coût dans des pays en voie de développement pour augmenter nos marges. Nous avons toujours privilégié nos propres solutions industrielles en encourageant les solutions collaboratives pour alimenter notre politique de recherche et développement et la réduction de notre empreinte carbone. Une analyse que nous partageons avec les dernières déclarations du président Macron : « C’est désastreux en termes de CO2 et pour le climat, cela détruit des emplois sur nos territoires alors qu’au contraire une grande entreprise doit créer autour d’elle un système de sous-traitance et d’innovation ».
Un pacte d’avenir
Cette volonté d’encourager la re-localisation ou d’encourager le développement de l’industrie en France a toujours fait partie de notre ADN. Cet engagement nous le prenons pour la jeune génération afin d’offrir un avenir avec des meilleures perspectives. Leur proposer des débouchés réels après leur formation, des possibilités de développement et d’épanouissement personnels. C’est également un pacte d’avenir pour nos employés actuels qui permettra de pérenniser leur emploi et de capitaliser sur les savoirs. Ceci est notre vision industrielle, notre engagement territorial et notre pacte social qui alimenteront la croissance et changeront de modèle économique.
Politique d’investissements et d’achats publics
Toute notre bonne volonté ne suffira pas. Pour cela, nous avons besoin d’être soutenus par des politiques d’investissements et d’achats publics qui privilégient ce modèle. Le #MadeInFrance est aujourd’hui galvaudé par de nombreuses entreprises qui ne font qu’assembler ou designer leur produit en France mais ne fabriquent pas. Chez Navailles, notre design et notre fabrication sont exclusivement français. Nous aimons à la répéter, tous nos sièges, fauteuils et chaises sont fabriqués en France, dans notre usine du Sud-Ouest de la France.
Innovation
Pour satisfaire nos utilisateurs et défendre notre place sur les marchés publics, nous avons toujours misés sur l’innovation, la recherche et développement. Après avoir développé le fauteuil médical à hauteur variable favorisant une double ergonomie qui facilite l’administration des soins, la sécurisation des transferts et le confort des patients, nous misons aujourd’hui sur la digitalisation de notre process industriel. Nous avons lancé un grand plan de digitalisation de l’entreprise grâce à un configurateur 3D permettant la personnalisation des fauteuils, une application de réalité augmentée et un nouveau site web. Cette digitalisation doit également nous permettre d’accélérer la mise au point de nos prototypes et de réduire notre impact carbone en consommant moins d’énergie et de matériaux nécessaires à la fabrication de nos prototypes. Nous mettons également en place des outils numériques collaboratifs afin de réduire notre consommation de mails et leur volume de stockage sur des serveurs. Une politique renforcée par la création d’un laboratoire du bien-être afin de faire émerger des solutions visant à améliorer le bonheur et le bien-être au sein de Navailles…
Fauteuils médicaux avec assistance électrique
Ces recherches permanentes que nous menons nous ont permis de proposer des innovations majeures cette année. Après la création d’une ligne bois pour apporter une touche organique et douce à notre modèle Gaia, nous lançons cette année, l’électrisation de notre gamme médicale. Une assistance électrique qui facilite au quotidien le travail du personnel soignant pour l’administration de soins et la sécurisation des transferts.
Et demain ?
Après l’électrisation de notre gamme médicale, nous allons motoriser notre gamme médicale pour répondre à la demande du personnel médical et améliorer notre approche ergonomique de nos produits. Nous souhaitons également élargir notre gamme ambulatoire pour répondre aux objectifs de transformation de l’hôpital annoncés récemment par Agnès Buzyn, notre ministre des solidarités et de la santé, avec des produits qui correspondent aux cahiers des charges de CHU et réalisés en concertation avec les utilisateurs. L’avenir, nous l’envisageons donc en France. C’est une certitude mais une vraie politique publique de soutien pour favoriser ces entreprises qui produisent et fabriquent en France. Comme ici, chez Navailles.